dimanche 20 mars 2011

Récit décousu et illustré d'un périple grand-breton--EDINBURGH, étape finale.

Edinburgh, fleuron écossais, et dernière étape de mon périple dont il serait temps que je close le récit, près d'un mois après mon retour. Mais si, vous savez, l'Ecosse, tout au nord. La nation qui fait porter des jupes à carreaux à ses plus valeureux guerriers, et qui semble destinée à arborer éternellement la cuillère en bois du tournoi des 6 Nations--un SPR à grande échelle et avec des habitants à plus fort accent, en quelque sorte.


Bon, je sais, je suis impardonnable. Cet article est en cours d'écriture depuis près d'un mois, je sais, c'est absurde. Mais bon, les moments décrits là-dessous sont encore très précis dans ma mémoire, alors je vais raviver les très bons souvenirs de ces cinq jours en Scotland entre science-potes, et enfin mettre un terme à mon périple grand-breton.





Edinburgh, dans un premier temps, c'était passer du temps avec EUX -->
Enfin, je parle des trois sciences-potes, pas du chien.. ce pauvre Bobby ne nous aurait pas supporté cinq jours de rang, il était bien mieux sur son perchoir à se conforter dans son statut de statue 'la-plus-photographiée-de-la-ville'.
C'était poser devant l'imposante statue d'Adam Smith--genre, hmm, celui-là, il a l'air bien plus sympa en bronze, quand il ne parle pas et ne me prend pas la tête avec ces histoires absurdes de main invisible.
C'était aussi essayer des trucs affreux dans les magasins, c'est quelque chose dont l'on ne se lasse pas au UK, ce pays où le sens de la mode est tellement.. différent, dirons-nous--soyons diplomates.














C'était tenter toutes les vues possibles et imaginables de la ville, en montant sur toutes les collines possibles et imaginables qui l'entourent--et croyez-moi, il y en a beaucoup.




















C'était entamer une trèès longue exploration des banlieues glauques d'Ed' pour trouver le fameux second château de la ville, un fleuron d'architecture d'après le cher député de Maxence. Hmm, hmm, hmm. Bon, au moins, y'avait une belle vue sur les immeubles post-stalinienss des environs. Et ça a donné l'occasion à Max de nous montrer une nouvelle fois toute l'étendue de la "moyenâgeuseté" de son col-capuche.



C'était se glisser dans le "superbe" Scottish Parliament,
aller signer n'importe quoi dans le livre d'or
et aller squatter les salles secrètes.







C'était entamer l'ascension hautement périlleuse de ce cher Arthur's Seat, histoire d'avoir une vue encore différente de la ville, de se filer une bonne suée, de faire pas mal d'arrêts photos, de prendre quelques photos-preuves une fois en haut genre "ouais, ouais, on l'a fait, même pas mal", de nous prendre pour Rambo, d'emprunter des chemins interdits et d'avoir une bonne excuse pour aller se reposer au pub après.















Bon, pour les McCondom, Whiskey Flavoured Condoms, je décline toute responsabilité. Mais quand même, faut être sacrément dérangé tel un Ecossais pour inventer un truc pareil.












C'état aller faire nos gros touristes qui prennent plein de photos à Dean Village par un jour de mauvais temps, retrouver le bonnet d'Arturo lâchement abandonné sans défense sur une grille de quartier chico-bobo..


.. et avoir une bonne excuse pour aller se poser au Costa Coffee d'une rue-très-sympathique-dont-je-ne-me-rappelle-plus-le-nom, avec un serveur exotiquement Français mais très mignon, pour boire des chocolats chauds, manger des muffins--et des biscuits immondes, faire tout plein de photos, médire sur les gens autour de nous, et laisser libre-cours à notre imagination artistique. Mouais, tout ce que ça a donné, c'est quelques serviettes en papier déchirées, des biscuits passablement humectés de café, pas mal de Chatb***, une table dévastée comme si une colonie d'enfants de cinq ans étaient passée par là, et un détournement éhonté de nos conversations entre filles par la gente masculine ici-présente.







Et puis c'était la fin, marcher des heures dans le froid de fin de janvier pour aller faire un tour dans le quartier des docks, faire les cons avec des gouvernails, des statues de braves gens sur des bancs ou des tourniquets à grosse chaîne rouge ; admirer l'art mural local et chanter à tue-tête dans LIDL du reggae à la gloire de la substance ci-dessous décrite.




Et pour clôturer le tout, une victoire de l'équipe de France de Handball, --enfin.. au moins les 10 dernières minutes en streaming. Merci les Danois d'avoir permis des prolongations, sans quoi le match nous passait sous le nez
Et puis un muffin au petit matin, pour terminer en beauté quinze jours autour du UK
Tout un programme.


Qui est-ce ?

Ma photo
Si vous n'y voyez pas d'inconvénients, je répondrai à cette question un peu plus tard.